Crise au CNOSF: Brigitte Henriques va demander un vote de confiance
Le feuilleton du conflit qui agite les coulisses du sport français à près d'un an des Jeux olympiques se poursuit ce jeudi matin. À l'occasion de l'assemblée générale du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), la présidente Brigitte Henriques va organiser un vote de confiance. comme le rapporte L'Équipe. Il pourrait avoir des conséquence sur son avenir à ce poste, même si elle se refuse à démissionner pour le moment.
Cette assemblée générale doit débuter à 9h avec une prise de parole d'Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des Sports, qui a récemment appelé à ce que "cette maison revienne en ordre". Il faudra ensuite éclaircir un point. Car si l'article 7 des statuts de l'instance permet d'organiser un vote de défiance, il ne permet pas de mettre en place un vote confiance.
Dans le cas où ce vote a bien lieu, deux cas de figure sont attendus: si la confiance est là, Brigitte Henriques reste en place avec le risque de poursuite du conflit en interne; s'il n'y a pas de confiance, le conseil d'administration devra sûrement passer par la case élection et élire un de ses membres pour assurer un intérim jusqu'à la fin du mandat.
Des accusations contre un potentiel successeur de Brigitte Henriques
En attendant, les boules puantes continuent de sortir. À la veille de cette assemblée générale, Le Monde publie deux articles sur l'un des potentiels successeurs de Brigitte Henriques: David Lappartient, président de l'Union cycliste internationale (UCI). Les révélations portent sur des faits assez graves. Il est question de "liaisons dangereuses" avec un oligarque russo-turkmène qui fait l'objet de sanctions prises par plusieurs pays après le début de l'invasion militaire russe en Ukraine. Le dirigeant - qui est aussi président du comité départemental du Morbihan - est également épinglé par rapport à des accusations concernant deux opérations d'évacuation de ressortissants afghans soutenues par l'UCI.