Les culottes menstruelles Thinx contiennent bel et bien des substances nocives

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Des « substances chimiques éternelles » ont été détectées dans les culottes menstruelles de la marque américaine Thinx. Elle revendiquait pourtant vendre des produits « non toxiques » et accepte, en échange, de dédommager ses clients.

Substances nocives, manque de confort, coĂ»t
 Trouver la bonne protection hygiĂ©nique est devenu un vĂ©ritable parcours du combattant. Pour celles qui pensaient se reposer sur la marque amĂ©ricaine Thinx, c’est ratĂ© ! L’enseigne de culottes menstruelles vient de perdre son procĂšs pour la dĂ©tection de substances nocives dans certains de ses produits.

LancĂ©e en 2013 la marque de sous-vĂȘtements faisait l’objet d’un examen depuis trois ans aprĂšs qu’une journaliste du magazine « Sierra » ait envoyĂ© des sous-vĂȘtements au physicien Graham Peaslee de l’UniversitĂ© de Notre Dame, afin de savoir s’ils contenaient des traces de produits chimiques nocifs.

Les doutes avaient été confirmés quelques temps aprÚs par un rapport indiquant la présence de per- et polyfluoroalkyles (substances chimiques difficilement biodégradable) ou PFAS, aussi appelés « substances chimiques éternelles ».

Presque 5 millions de dollars de dédommagement

La marque qui se proclamait vendre des culottes menstruelles « biologiques, durables et non toxiques » a acceptĂ© de dĂ©dommager ses clients Ă  hauteur de 4,6 millions de dollars pour les consommateurs ayant Ă©tĂ© exposĂ©s aux produits nocifs entre le 12 novembre 2016 et le 28 novembre 2022. Selon « The Guardian », « les clients qui soumettent des rĂ©clamations valides pour l’achat de produit Thinx entre 2016 et 2022 peuvent recevoir 7 dollars par achat pour un maximum de trois...

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