"Un déclin catastrophique" : l'alerte préoccupante de WWF sur la disparition des animaux sauvages qui s'accélère

Ce jeudi 10 octobre, le WWF (Fonds mondial pour la nature) a publié la 15e édition de son Rapport Planète Vivante, et les conclusions sont alarmantes. En l’espace de 50 ans, la taille moyenne des populations d'espèces sauvages suivies a chuté de 73 %. La directrice générale de la branche belge de l'ONG a souligné que nous approchons d'un point de basculement critique, pouvant entraîner des changements irréversibles menaçant l'humanité. “Nous disposons des solutions nécessaires pour remettre la nature sur la bonne voie d'ici à 2030, mais nous devons agir maintenant, avant qu'il ne soit trop tard”, a-t-elle averti.

Le rapport révèle que le déclin le plus rapide des populations d'espèces sauvages a été observé en Amérique latine et dans les Caraïbes (-95%), suivi de l'Afrique (-76%) et de l'Asie-Pacifique (-60%). En Europe, le déclin n'atteint "que" 35 %, mais il ne s'agit pas d'une bonne nouvelle : ce chiffre relativement bas s'explique par le fait que la biodiversité européenne était déjà fortement dégradée en 1970. À ce jour, les espèces des écosystèmes d'eau douce sont les plus gravement touchées, avec un déclin de 85 %, suivies de celles des écosystèmes terrestres (-69 %) et marins (-56 %).

Selon le Rapport Planète Vivante, trois espèces sont actuellement particulièrement menacées d'extinction. Tout d'abord, les éléphants de forêt d'Afrique du parc national de Minkébé au Gabon, dont la population a chuté de près de 81 % en seulement 10 ans, entre 2004 et 2014, en raison du braconnage (...)

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