A la découverte du Cambodge et du Vietnam à bord de l’Indochine II

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C’est dans la douceur du soir que nous découvrons l’Indochine II. Amarré à Koh Chau, notre élégant navire trois ponts aux influences coloniales allie le charme d’autrefois au confort de notre époque. A son bord, impossible d’échapper au Tonlé Sap. Des 31 cabines spacieuses, du restaurant où nous sera servie une cuisine exotique et raffinée, du salon-bar ou de la piscine du pont soleil, la rivière est partout et notre excitation, à son comble.

Mais, encore envoûtée par la magie des temples d’Angkor, pour notre première nuit à bord, on peine à trouver le sommeil. Si Beng Meala, Angkor Thom et Angkor Wat, chef d’œuvre d’harmonie devenu emblème national, nous ont subjuguée, c’est vers Ta Prohm que notre esprit nous ramène. Dans ce temple millénaire où le minéral et le végétal s’épousent dans une sensualité troublante, des lianes s’enroulent, des troncs jaillissent d’entre les murs et, tels des tentacules géants, les racines des fromagers semblent protéger les vestiges de ce temple meurtri à la poésie si fragile.

De Siem Reap à Phnom Penh sur le Tonlé Sap

Aux premières lueurs de l’aube, sous un ciel qui s’enflamme, de l’Indochine II qui mouille en plein milieu de la rivière, on assiste au réveil du Cambodge. Parfois troublée par les ronronnements du moteur d’une petite embarcation de pêcheurs, une prière lancinante psalmodiée par...


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