Défiscaliser et lutter contre le manque de logements

Le dispositif Pinel répond aux besoins d’habitations à loyer plafonné dans les grandes villes. Face à une offre raréfiée, il est nécessaire d’opter pour d’autres solutions.

Lutter contre la pénurie et bâtir un patrimoine personnel n’a rien d’incompatible. Au contraire. L’Etat incite depuis plusieurs années les contribuables à investir dans l’immobilier neuf au sein d’agglomérations où l’offre locative peine à combler la demande via le dispositif Pinel. En contrepartie d’un engagement de location pluriannuel (6, 9 ou 12 ans), de loyers plafonnés et de locataires soumis à conditions de ressources, vous bénéficiez d’une réduction d’impôt égale à 12 %, 18 % ou 21 % en fonction de la durée de mise en location. Soit un montant maximal de 63 000 euros.

"

Le choix de la ville demeure fondamental, car il détermine votre potentiel de plus-value à terme

"

Quels critères faut-il prendre en compte avant d’investir ? « Respectez les fondamentaux : la qualité de l’emplacement et de l’environnement, l’absence de nuisances sonores, l’accès aux transports en commun », résume Renaud Cormier, directeur général de Théséis. Ce qui n’exclut pas de se poser les bonnes questions. « Investir en Pinel consiste à effectuer une acquisition immobilière : vous devriez pouvoir acheter ce bien sans avantage fiscal, explique Nicolas Le Febvre, directeur associé d’Euodia/SCPI-8.com. Il faut analyser la pression locative en contactant des agences et comparer l’écart entre le prix du neuf et celui de l’ancien. Le choix de la ville demeure fondamental, car il détermine votre potentiel de plus-value à terme. Nous nous intéressons en ce moment au Blanc-Mesnil. Cette commune proche de Paris répond au besoin de logements des personnes ne pouvant habiter en première couronne. Elle sera desservie par les lignes 16 et 17 du métro du Grand Paris et son marché locatif se révèle déjà tendu. Sa situation évoque celle de certaines(...)


Lire la suite sur Paris Match