Déni, préjugés, déclin des dépistages : les connaissances des Français‧es sur le cancer en recul

Si les idées reçues ont la peau dure, elles peuvent aussi être particulièrement dangereuses, notamment lorsqu'il s'agit du cancer. En prévision de la Journée contre le cancer 2023, ce samedi 4 février, l'Institut national du cancer (Inca) et Santé publique France ont publié leur 4e Baromètre cancer. Un état des lieux sur la maladie qui met notamment en lumière la façon dont les Français‧es la perçoivent, et la manière dont ils reçoivent les informations et campagnes de dépistage mises en place chaque année pour une prise en charge rapide. Menée auprès de 5 000 personnes âgées de 15 à 85 ans, les conclusions de cette étude sont alarmantes.

En 2021, la Ligue contre le cancer rapportait que 100 000 cancers n'avaient pas été détectés l'année précédente. Un recul de 23 % qui avait déjà inquiété à l'époque le corps médical, et qui, depuis, ne semble pas avoir trop changé. En effet, le 4e Baromètre cancer rapporte "une adhésion moins marquée aux dépistages" de la part des Français‧es, tandis que, selon l'Institut national du cancer, "40 % des cancers pourraient être évités par le développement d’environnements et comportements favorables" (notamment en revoyant son alimentation). À condition toutefois de se défaire de quelques fausses informations persistantes.

En effet, le 4e Baromètre cancer rapporte que les personnes interrogées sur les facteurs à risque "ne s'appuient pas sur des connaissances scientifiques", mais bien sur des "idées reçues" qui "persistent, voire augmentent par (...)

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