Départs de feux et incendies précoces : pourquoi ce n’est pas normal
Début février, des feux de forêt se sont déclarés en Ardèche, en Gironde et dans les Pyrénées-Orientales. Ce week-end, ce sont 25 départs de feu qui ont été enregistrés dans les Alpes-Maritimes et dans le Var. Des incendies précoces qui devraient s’accentuer dans les prochaines années.
Vendredi 10 mars, 25 départs de feu ont été enregistrés dans les Alpes-Maritimes et dans le Var, où plusieurs dizaines d’hectares de forêt ont brûlé. Samedi 11 mars, le massif des Alpilles dans les Bouches-du-Rhône a subi son premier feu d’ampleur, ravageant 130 hectares de végétation. Un phénomène qui arrive plus tôt que prévu, début février déjà, des feux de forêts avaient été déclarés en Ardèche, en Gironde et dans les Pyrénées-Orientales.
Ce week-end, dans le Var, les pompiers se sont mobilisés sur une vingtaine de départs de feux, a indiqué le préfet, en appelant « chacun à la responsabilité » avec une interdiction totale de « l'emploi du feu » dans ce département en proie à une sécheresse précoce.
Dans les Alpes-Maritimes, un autre feu, qualifié de « virulent » par la préfecture, s’est déclaré à Grasse. À 20 heures il avait parcouru 20 hectares et 145 sapeurs-pompiers étaient mobilisés. Une poignée d'autres départs de feu a été recensée, ainsi qu'un autre en Haute-Corse, à Furiani.
« La végétation ne se remet pas de la canicule de cet été »
Un phénomène qui s’explique, par le fait que « la végétation ne se remet pas de la canicule de cet été, donc elle est pratiquement aussi sèche que pendant les mois de juillet et d’août », expliquait à France info Christian Bonnet, président du comité feu de la ville de Mouriès (Bouches-du-Rhône), où 130 hectares de...
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