Dépistage prénatal de la trisomie 21 : l’ANSM alerte sur une tension d'approvisionnement en tests, quel impact pour l’instant ?

Faut-il s’inquiéter d’une potentielle pénurie de tests de dépistage de la trisomie 21 ? Comme c’est le cas pour de nombreux médicaments, la société finlandaise responsable de la commercialisation des tests de dépistage prénatal de la trisomie 21 connaît actuellement des tensions d’approvisionnements au niveau mondial. “Cette dernière a mis en place des mesures afin que la tension n’impacte pas la réalisation de dépistages en France”, a néanmoins voulu rassurer l’ANSM dans un communiqué publié ce 13 septembre 2023.

La tension d’approvisionnement concerne un produit bien précis, le réactif de dosage de l’HCG beta libre. La société a néanmoins indiqué qu’elle était en mesure de couvrir les besoins mondiaux jusque fin décembre 2023 et que ce délai serait suffisant pour un retour à la normale en 2024.

De son côté, l’ANSM travaille de son côté pour “garantir l’accès à ce dépistage pour toutes les femmes en France”.

Le dépistage prénatal de la trisomie n’est pas obligatoire, mais depuis 2011, le médecin est dans l’obligation de le proposer à toutes les femmes enceintes, quel que soit leur âge. Il est aujourd’hui l’un des tests de dépistage les plus couramment pratiqués pendant la grossesse : plus de 80% des femmes enceintes le font, mais les trois quarts ne savent pas à quoi il correspond, indique la Fondation Jérôme Lejeune.

Alors comment ça fonctionne ? Le dépistage va évaluer la probabilité que le foetus ait ou non une trisomie 21. Il se déroule en deux étapes :

En fonction du résultat (...)

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