Dépression et douleurs menstruelles : une étude révèle un lien commun

Femme solitaire triste à la maison

Une nouvelle étude met en évidence comment la dépression peut entraîner des dysménorrhées par le biais de voies génétiques partagées, soulignant la nécessité de soins holistiques pour les femmes concernées.

Chez de nombreuses femmes, l’arrivée des règles peut s’accompagner de désagréments à l’instar de douleurs, d’une modification de l’humeur, d’une fatigue extrême, de bouffées de chaleur ou encore d’une poitrine sensible. Mais lorsque les émotions sont fluctuantes à l'extrême avec une humeur majoritairement dépressive, ainsi qu'une anxiété et une irritabilité très importantes on parle alors de trouble dysphorique prémenstruel, une forme sévère du syndrome prémenstruel avec au premier plan des symptômes psychiatriques. Selon la revue médicale suisse, « ces symptômes sont comparables en sévérité, mais pas en durée, à ceux d’une dépression majeure et provoquent une altération marquée des activités ou de la capacité de fonctionner socialement. » Voilà que des chercheurs de l’Université Xi'an Jiaotong-Liverpool affirment avoir trouver un lien similaire et inattendu, à savoir que la dépression pourrait intensifier les douleurs liées aux règles. Publiée dans la revue Briefings in Bioinformatics, cette étude pourrait conduire à des approches plus personnalisées de la gestion de la santé mentale et reproductive.

Plus précisément, les chercheurs ont utilisé une technique spécialisée appelée randomisation mendélienne pour analyser la variation génétique et identifier des gènes spécifiques susceptibles de jouer un rôle de médiateur dans l'effet de la dépression sur les douleurs menstruelles. « Cela...

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