Dépression post-partum : voici les régions où les femmes sont le plus touchées
Une mère sur six est touchée par une dépression post-partum (DPP) en France, pointe un rapport publié par Santé publique France. Mais l'étude évoque également des disparités régionales, avec quatre régions apparaissant moins touchées tandis que trois autres le semblent au contraire un peu plus.
La période périnatale, comprenant la grossesse, la naissance et la première année post-partum (PP), est une période de remaniements profonds sur les plans biologique, physiologique, social et émotionnel possiblement à l’origine d’une plus grande vulnérabilité des femmes au regard des troubles psychiatriques tels que l’anxiété ou la dépression. Aussi la frontière entre le processus d’adaptation «normal» à la naissance d’un enfant et la pathologie de la dépression n’est souvent pas aisée. Une dépression post-partum (DPP) est une maladie qui peut apparaître pendant les semaines et les mois suivant l’accouchement. Elle se manifeste en général progressivement avec un ou plusieurs symptômes comme une sensation de manque d’énergie, des difficultés à s’occuper de son bébé, une incapacité à réaliser les tâches du quotidien ou encore une perte de plaisir, parfois même dans sa vie sociale. Celle-ci n’est pas à confondre avec le « baby blues », période de déprime passagère qui survient dans les jours suivant la naissance du bébé et peut durer de quelques jours à 2 semaines et dont les changements hormonaux et la fatigue seraient les causes principales.
Dans son dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire, l’agence Santé Publique France s’est penchée sur la prévalence de la dépression post-partum précoce (commence avant la fin du deuxième mois suivant l'accouchement) via les données de l’Enquête...