Après l’accouchement et au début de la parentalité, la santé mentale des jeunes parents, et en particulier des mères, est mise à rude épreuve. Baby blues, dépression post-partum, burn-out maternel, autant de termes pour désigner un phénomène bien réel longtemps passé sous silence, mais qui touche pourtant de nombreuses jeunes mamans au quotidien. Même bien plus qu'on ne l'imagine, comme l'a récemment confirmé un sondage mené par Censuswide, à la demande de la marque Intimina, repéré par le site Magic maman.

Cette étude, réalisée en février 2023 auprès de 5019 mères âgées de 20 à 40 ans résidant en France, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Espagne et en Italie, met ainsi en lumière la détresse psychologique des jeunes mères et révèle que la moitié d'entre elles souffrent de dépression post-partum après la naissance de leur enfant. Parmi les sondées, 54 % ont également déclaré souffrir d'anxiété, 49 % de dépression et 32 % de dyspareunie, qui sont des douleurs pendant les rapports sexuels. Mais si le post-partum, qui dure généralement six semaines après l'accouchement, est reconnu, il est parfois plus difficile de l'aborder, comme le montre également ce sondage.

Alors que les témoignages se multiplient sur le sujet depuis plusieurs années, notamment de la part de célébrités comme Kylie Jenner ou encore Laure Manaudou, la dépression post-partum reste un tabou, pour certaines femmes. Si 70 % des femmes interrogées ont abordé leur mal-être avec leur partenaire, avec le personnel médical (...)

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