Dépression prénatale : comment la détecter ?
La dépression post-partum, qui peut survenir à tout moment l’année qui suit la naissance d’un bébé, est désormais bien connue et discutée. Mais si les tabous se lèvent petit à petit, ils restent néanmoins bien présents en ce qui concerne la dépression prénatale. Pourtant, selon Naître et grandir, cette forme de dépression, qui survient pendant la grossesse, toucherait près de 20 % des femmes enceintes. Le risque est d’autant plus fort chez les femmes ayant déjà des antécédents dépressifs.
Pour détecter cette forme de dépression, il est important de rester attentif·ve à plusieurs symptômes en particulier. Comme dans toutes les autres dépressions, les femmes enceintes qui en sont atteintes sont susceptibles d’être constamment tristes sans raison apparente, de se sentir désespérées, coupables ou dévalorisées. Elles auront peut-être également du mal à se concentrer ou à prendre des décisions.
On note aussi, dans les cas de dépression prénatale, de forts troubles du sommeil et une altération du comportement alimentaire – trop grand ou un manque d’appétit – plus marqués que ce que peut vivre une femme enceinte sans symptômes dépressifs. Surtout, la dépression prénatale mène souvent la femme enceinte à angoisser sur des éléments très particuliers en rapport avec sa grossesse ou le fœtus. Voire, à se sentir incapable de se rendre aux rendez-vous de suivi de grossesse.
À la moindre apparition de ces symptômes, il ne faut pas hésiter à en parler. À votre entourage, d’abord, mais aussi au (...)
(...) Cliquez ici pour voir la suite
Sommeil : qu’est-ce que la "sieste militaire", cette position originale pour se reposer ?
Movember : pourquoi les hommes se font pousser la moustache en novembre ?
Qu’est-ce que la fasciite nécrosante dont a souffert Georgie Henley, l’actrice de Narnia ?
Une start-up anglaise crée un tampon capable de détecter les infections vaginales
Stress, anxiété : la "ROMO", cette nouvelle tendance inattendue qui fait du bien à notre santé mentale