Déprime ou dépression, comment les distinguer ?

Nous traversons tous des moments de « moins bien ». Mais faut-il pour autant se penser en dépression ? Comment faire la différence entre un simple coup de blues et un véritable état dépressif ? On en parle.

Aujourd’hui, une poignée de termes médicaux et psychiatriques pénètrent le langage courant et sont employés à tort. On traite un collègue de parano parce qu’il imagine que le patron lui en veut. On juge un ami hypocondriaque parce qu’il a peur de recevoir une piqûre (ou peur de mourir pour une douleur à l’orteil). Or, la paranoïa et l’hypocondrie – si on s’en tient à ces exemples – sont de véritables troubles psychiatriques, qui n’ont pas (toujours) grand-chose à voir avec nos petits stress du quotidien. Le terme de « dépression » subit le même sort : on dit qu’on est en « dépression » quand plus rien ne va. Seulement, la dépression est une maladie que l’on confond souvent avec sa cousine lointaine la déprime. S’il convient de les distinguer, c’est pour éviter tout glissement sémantique inapproprié, mais aussi pour mieux se situer : que ressens-je ? Est-ce grave ? Que faut-il faire, dire, envisager ?

Remettre le point sur le i de déprime

Est déprimée une personne qui a le cafard, s’il fallait prendre un raccourci. Et cet état est tout à fait normal ; pour preuve, nous l’avons tous croisé ici ou là. Nous ne sommes pas des machines, et notre humeur est rarement linéaire. Ainsi, quand on se sent fatigué, agacé, mal dans sa peau, triste et noyé dans un océan d’idées noires, cela ne signifie pas forcément que l’on est en dépression. Nous flirtons simplement avec la déprime, ce gros coup de blues pas cool...

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