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Combien d'arbres à planter pour arrêter le réchauffement climatique ?

Combien d'arbres faudrait-il planter pour arrêter le réchauffement climatique ? C'est la question de la semaine sélectionnée par la rédaction de Sciences et Avenir.

"Combien d'arbres faudrait-il planter pour arrêter le réchauffement climatique et avoir la qualité de l'air d'avant la révolution industrielle ?" C'est la question posée par Ni To à la rédaction de Sciences et Avenir sur notre page Facebook. Il s'agit de notre question de la semaine, et voici notre réponse. Merci à tous pour votre participation et votre fidélité.

900 millions d'hectares

La déforestation est l'un des facteurs qui contribue au réchauffement climatique. En effet, les arbres absorbent du dioxyde de carbone (CO2) par la photosynthèse, et aident à stocker ce même carbone dans le sol. La déforestation conduit donc à laisser plus de carbone dans l'atmosphère, ce qui réchauffe la planète. L'un des moyens de lutter contre la hausse des températures consisterait donc à planter des arbres afin d'accroître leur captation de carbone.

En 2019, des , en tenant compte des espaces disponibles et quel serait leur impact. Selon leur publication, parue dans la revue , il serait possible de planter l'équivalent de 900 millions d'hectares de forêts en plus des 2,8 milliards d'hectares déjà existants. La moitié des zones reboisables se trouve dans six pays, selon cette étude : Russie, Etats-Unis, Canada, Australie, Brésil et Chine. Cet ajout permettrait de débarrasser l'atmosphère de 205 gigatonnes de carbone, sur les 300 gigatonnes qui ont été ajoutées depuis la fin du 19e siècle et le début de l'ère industrielle. Impossible donc de revenir à des niveaux pré-industriels mais ces nouvelles forêts pourraient presque annihiler les émissions anthropiques. Reste que si sur le papier, la solution semble satisfaisante - en dehors du fait qu'il faudrait réellement mettre en terre ces arbres - les choses sont, semblent-ils, bien plus compliquées.

Une méthode insuffisante qui peut même devenir néfaste

L'étude avait ainsi été décriée pour sa méthodologie "simpliste" qui ne prenait pas en compte de nombreux éléments liés à l'actuelle et bien réelle hausse des températures. Ainsi les [...]

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