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Pour David Lisnard, le concept d'"union des droites" est "un argument politicien"

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David Lisnard, le maire (LR) de Cannes, n'est officiellement pas encore candidat à la présidentielle de 2027. Mais dans les colonnes du Journal du dimanche (JDD), l'élu s'est confié sur le concept d'"union des droites", dont certains soulignent l'importance, d'Éric Ciotti à Marion Maréchal.

"C'est un argument politicien, une combine de partis. Or, on doit viser l'union des électeurs autour d'une proposition politique cohérente", balaye-t-il.

Avant de préciser: "Je défends un projet de société axé sur la liberté et la responsabilité individuelle, une vision de droite pour résumer, qui s'oppose à une vision de gauche axée sur l'égalité." Avec son parti Nouvelle Énergie, dont le QG a été récemment installé à Paris, il affirme vouloir "cristalliser les électeurs qui viennent de la macronie, du centre, des Républicains, du Rassemblement national et de Reconquête". Mais aussi "des gens de gauche, des citoyens anti-wokistes et attachés à l'universalisme républicain".

"En finir avec quarante ans de 'social-étatisme'"

Concernant Édouard Philippe, dont le nom ressort pour la prochaine élection présidentielle, David Lisnard indique "échanger avec lui", le connaître "depuis longtemps" et partager avec lui "des affinités culturelles". Il met cependant en avant certaines différences avec l'ancien locataire de Matignon: ce dernier est "très connu", vient "de la haute fonction publique" et "a voulu être ministre d'Emmanuel Macron". "Sur le fond, Édouard Philippe est plus étatiste et centralisateur", ajoute-t-il.

En vue de 2027, le maire de Cannes se prépare "à faire gagner les principes qui sont les [siens], avec une cohérence de propositions qui plaira ou pas, pour en finir avec quarante ans de 'social-étatisme' et remettre notre pays sur une voie d'ordre et de bon sens".

Des paroles qui pourraient sous-entendre un intérêt fort pour le prochain scrutin, que l'élu réfute pourtant. "Nous ne sommes pas dans le temps présidentiel. Et tout ce qui, de façon perverse, mettrait sur le devant une espèce d'aventure individuelle, un récit narcissique, finirait mal", conclut-il.

Article original publié sur BFMTV.com