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Delphine Horvilleur : « La capacité d'empathie est le meilleur antidote au fanatisme »

On la qualifie de « rabbin laïque » et elle assume ce paradoxe. Son intelligence tient à son rejet des certitudes et du manichéisme. Féministe, intellectuelle, elle nous accorde un dialogue lumineux.

Qui est Delphine Horvilleur, que nous avons choisi de mettre en couverture et d'entendre cette semaine, histoire d'attaquer 2020 la tête haute ? Qui est cette femme engagée, délivrant sans relâche un message généreux et exigeant, universel et vigilant ? À la fois défenseure de la laïcité et rabbin, féministe et républicaine, mariée à un homme politique (le maire PS du 4e arrondissement de Paris, Ariel Weil) et mère de trois enfants, amoureuse de la littérature et du théâtre, elle n'entre dans aucune catégorie préétablie. Cette intellectuelle libre et puissante, déjà interviewée dans nos pages, n'a de cesse de défendre des valeurs malmenées par l'époque : la solidarité et le vivre-ensemble, la tolérance et les valeurs républicaines. Inlassablement, elle prône les vertus du dialogue contre la culture du clash, de l'écoute bienveillante contre l'affrontement systématique… Mais aussi l'humour contre l'esprit de sérieux ! Mieux que personne, Delphine Horvilleur incarne le désir d'ouverture d'une partie de notre société, le refus des certitudes, l'ambition de penser l'époque sans se figer dans une posture, l'intelligence en mouvement.

Parisienne d'origine lorraine, elle n'a que 45 ans, mais déjà plusieurs vies derrière elle. Elle a été étudiante en médecine, mannequin, journaliste… Jamais ses parents (un père médecin et une mère prof) n'auraient pu imaginer la suite de son parcours. Un jour, elle plaque tout et file à New York...

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