Depuis la COP15, en décembre dernier, où en est l’action pour sauver la biodiversité ?

Ryan Remiorz/AP/SIPA

Vous vous en souvenez sans doute, en décembre 2022 s’est tenue à Montréal la COP15, la conférence internationale sur la diversité biologique. La biodiversité reste la parente pauvre des initiatives politiques et sociétales sur l’environnement ; elle est peu visible malgré son importance et la crise actuelle qui menace de disparition plus d’un million d’espèces.

À Montréal, il était ainsi primordial d’aboutir à un accord pour stopper cette sixième crise d’extinction. Une urgence d’autant plus impérieuse que les objectifs des accords signés à Aïchi (Japon) en 2012, avec la même finalité, n’avaient pas été atteints.

À lire aussi Claire Nouvian sur la COP15 : « La France a combattu pour retirer tous les éléments restrictifs du texte »

En amont de cette COP, qui aura accueilli les représentants des 196 États signataires de la Convention sur la diversité biologique, des observateurs et des négociateurs européens avaient mis l’accent sur quelques mesures phares qu’ils espéraient voir accepter par tous.

Aller vers 30 % d’aires protégées sur terre et en mer, au lieu des presque 15 et 10 % actuels ; intensifier la restauration des écosystèmes ; promouvoir les « solutions fondées sur la nature » ; réduire l’usage des pesticides et des engrais polluants.

Les négociations ont également porté sur l’application d’une mesure d’équité entre détenteurs (y compris de savoirs traditionnels) et utilisateurs de séquences génétiques.

Des orientations discutées

La COP15, en mobilisa...


Lire la suite sur LeJDD