Des traitements hormonaux pour changer de sexe sont proposés à des enfants tout juste âgés de 11 ans

Des enfants tout juste âgés de 11 ans suivent des traitements hormonaux pour changer de sexe.

Une psychologue de la clinique Gender Identity Development Service (GIDS) de Londres souhaite signaler que la décision d’interrompre la puberté pourrait avoir des conséquences graves, comme la stérilité, d’après un article du Sunday Times.

Bernadette Wren, psychologue clinique consultante à l’unique clinique NHS d’Angleterre et du Pays de Galles dédiée aux enfants qui souhaitent changer de sexe, considère que certaines écoles décideraient actuellement de qualifier les enfants de transgenres un peu trop hâtivement.

Elle confie ainsi que de nombreuses écoles s’empressent de traiter les enfants comme s’ils étaient du sexe opposé dès que des rumeurs indiquent que l’enfant se pose des questions sur son identité.

Plus de 2 000 enfants ont été adressés à la clinique GIDS par des médecins généralistes, des écoles et des groupes de soutien en l’espace de neuf mois l’année dernière.

Des données révélées en octobre indiquent que des enfants tout juste âgés de quatre ans faisaient partie des 50 enfants adressés à des spécialistes du changement de sexe chaque semaine.

55 des enfants adressés à des spécialistes l’année dernière étaient âgés de 3 à 6 ans.

Dr Wren précise que 10 % des enfants qui se rendent à la clinique GIDS décident de ne pas suivre de traitement.

Elle a confié au Times que les écoles devraient prendre leur temps avant d’accepter que les enfants qui se posent des questions sur leur identité ne portent l’autre uniforme, utilisent les autres toilettes et répondent à des pronoms différents sans la permission des parents.

« En ce qui concerne les jeunes enfants, certains peuvent s’interroger sur leur genre, mais passer à autre chose plus tard dans la vie », a-t-elle ajouté.

« Les écoles devraient attendre que les parents les contactent avant de modifier certaines choses, comme les noms, les uniformes, les pronoms, les toilettes, les activités sportives ».

Les problèmes autour du genre et des uniformes scolaires font souvent la une ces derniers temps. De nombreuses écoles du Royaume-Uni ont déjà mis en place des uniformes neutres.

En septembre, une mère s’est tournée vers internet afin de savoir pourquoi tous les uniformes scolaires n’étaient pas neutres.

L’année dernière, le principal d’une école secondaire avait également fait des vagues en confiant apparemment à ses étudiantes que seules les filles qui faisaient du 32 ou du 34 pouvaient porter des leggins à l’école.

Des garçons de l’ISCA Academy à Exeter ont récemment porté des jupes afin de protester contre une règle interdisant le port du short lors d’une vague de chaleur. Au Texas, la maman d’un garçon de 4 ans a également été choquée de voir son fils expulsé à cause de ses cheveux longs.