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Descente d’organes : comment se soigne le prolapsus ?

iStock / Staras

Entre 30 et 50% des femmes de tous âges sont touchées par la descente d'organes, selon les chiffres de la Haute Autorité de Santé (HAS). Cette pathologie "gênante et invalidante" se caractérise par un déplacement anormal d'organes, soit "le glissement vers le bas, dans le vagin, d'un ou plusieurs organes pelviens", indique l'autorité sanitaire. Environ 10 à 20% des prolapsus sont pris en charge chirurgicalement, notamment en posant un implant pelvien pour soutenir les organes qui s'affaissent.

La descente d’organes, aussi appelée prolapsus, désigne un phénomène féminin assez courant au cours duquel un ou plusieurs organes du petit bassin (utérus, vessie, vagin ou rectum) soutenus par le plancher pelvien (ou périnée), s’effondrent au travers de la paroi vaginale. Résultat : lors du prolapsus utérin, par exemple, l’utérus descend dans le petit bassin et peut causer l’effondrement des organes qui s'y trouvent. À un niveau avancé, les organes peuvent même chuter jusqu'à l’orifice vulvaire, voire s'extérioriser.

Si le prolapsus génital n'est pas une urgence vitale et n'est pas dangereuse pour la santé des femmes, il est néanmoins encore (trop) tabou et peut avoir un impact non négligeable sur la qualité de vie de la patiente. Les complications concernent surtout les femmes âgées, chez qui la chute d'organes peut entraîner une perte d'autonomie.

Les causes du prolapsus ? Les grossesses multiples avec des accouchements difficiles (trop rapides, avec utilisation des forceps, accompagnés (...)

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