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Dessine-moi un visage : découvrez les enfants vont changer de vie dans ce documentaire poignant

© Les Films du Huitième jour

Ce mardi 15 juin 2021, France 5 diffuse un documentaire poignant qui risque de toucher le grand public. Dans Dessine-moi un visage, les téléspectateurs suivent le parcours de Gabriel, Thomas, Clara et Ninon, un enfant, deux ados et un jeune adulte qui ont subi ou subissent encore des opérations pour "réparer" leurs visages, victimes d'accidents ou de malformations de naissance.

Mieux vaudra avoir le coeur bien accroché pour regarder le documentaire Dessine-moi un visage, ce mardi 15 juin sur France 5. Ce dernier risque en effet de toucher la corde sensible des téléspectateurs. Il concerne des enfants et jeunes adultes pour qui rien n'a été facile depuis leur naissance. Victimes de malformations de naissance ou d'accidents, ils ont un visage très différent de ce à quoi le grand public a l'habitude d'être confronté. Résultat, ils ont tous été victimes de moqueries, de harcèlement, le tout en devant gérer des hospitalisations régulières pour des opérations de chirurgie aussi lourdes que douloureuses. Un enfant, deux adolescentes et un jeune adulte ont accepté de se confier à Maud Vazquez, réalisatrice et fille du Pr. Marie-Paule Vazquez, celle qui a créé le service de chirurgie maxillo-faciale à l’hôpital Necker, à Paris il y a plus de 20 ans, et à Caroline Darroquy. Car après avoir grandi au contact de ces patients pas comme les autres, la jeune femme a décidé de leur donner la parole.

Gabriel, 6 ans, est né avec un naevus sur le visage

© les Films du Huitième jour
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Du haut de ses 6 ans, Gabriel a déjà passé de longues heures au bloc opératoire, ainsi qu'en témoignent les citations partagées par France Télévisions. Le petit garçon est né avec un naevus, un grain de beauté géant situé sur son visage, et qui s'agrandit et s'épaissit avec le temps. Il raconte qu'il a déjà subi "plein d’opérations pour enlever (sa) tache ; il reste un petit bout sur (son) nez et ça le rend plus doux". Mais il y a un an, après une greffe de la joue droite, l'enfant refuse d'abord de sortir de l'hôpital, puis de subir de nouvelles chirurgies. Le documentaire va le suivre alors qu'il va devoir s'habituer à porter un masque facial destiné à favoriser l’assouplissement de ses cicatrices, mais aussi lors de ses échanges avec un membre d'une association, qui va tenter de le convaincre de poursuivre son parcours chirurgical.

Vidéo. En 2020, les dons aux enfants malades étaient en chute libre

Clara, 12 ans, a eu le visage brûlé au 3ème degré

© les Films du Huitième jour
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La petite Clara a été victime d'un grave accident durant son enfance. Cela lui a laissé des brûlures au 3ème degré sur tout le visage. "Ça ne m’empêche pas d’être joyeuse, de jouer et de rire", raconte-t-elle, philosophe. Le problème, c'est le regard des autres : "Ils me fuient et se moquent de moi." La jeune adolescente raconte qu'elle a été insultée, moquée, et même enfermée dans les toilettes par ses camarades, et que ce harcèlement a entraîné un redoublement. Aujourd'hui encore, Clara enchaîne les chirurgies réparatrices et les greffes pour reconstruire ses narines, redessiner ses joues et ses paupières. Des opérations difficiles qu'elle aborde avec beaucoup de courage et de résilience.

Ninon, 11 ans, souffre du syndrome de Goldenhar

© les Films du Huitième jour
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Peu connu du grand public, le syndrome de Goldenhar est une maladie rare qui entraîne des malformations au niveau du visage et de l'appareil auditif. Âgée de 11 ans, Ninon s'estime toutefois chanceuse, puisque grâce aux nombreuses opérations qui se sont enchaînées depuis ses 7 ans, elle a presque retrouvé un visage "normal". Son parcours est loin d'être terminé, puisqu'il va durer jusqu'à la fin de sa croissance. En attendant, la jeune fille se sent isolée à cause de ses absences répétées à l'école, mais aussi à cause de ses difficultés à articuler.

Thomas, 20 ans, est né avec le syndrome de Franceschetti

© les Films du Huitième jour
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Autre affectation peu connue du grand public, le syndrome de Franceschetti déforme les traits du visage de Thomas, et lui impose de porter un appareillage pour entendre. Mais depuis ses 12 ans, le jeune homme refuse de nouvelles interventions chirurgicales : "Les opérations, c’est quand même dur. Je n’ai plus envie de me prendre la tête là-dessus, je me projette sur autre chose, sur les études, sur l’avenir. J’ai envie de profiter de la vie, de mes potes, de ma passion." Même s'il se demande parfois si quelqu'un sera capable de l'aimer malgré ses différences : "Quand je me regarde dans un miroir […], je me demande qui peut aimer ce physique."

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