Dette américaine : l’espoir d’un accord grandit
Le président Joe Biden s'est montré assez "optimiste" en fin d'après-midi, disant espérer savoir "d'ici ce soir si nous sommes en mesure de conclure un accord". "Nous sommes plus proches (d'un accord) mais ce n'est pas encore fait", avait confié plus tôt une source proche des discussions, sceptique quant à la possibilité d'une annonce dès vendredi. Le président de la Chambre des représentants Kevin McCarthy, principal protagoniste républicain de ce feuilleton politico-financier, avait noté des progrès. Mais "rien n'est acquis tant que tout n'a pas fait l'objet d'un accord", avait-il ajouté, histoire de maintenir la pression sur le président.
De la pression, il n'en manque pas dans cette affaire difficile à comprendre hors des Etats-Unis et plus généralement hors de la bulle de Washington. Un des principaux points d'achoppement porte sur la demande des républicains qui exigent que les bénéficiaires de prestations, telles que l'aide alimentaire, travaillent en échange de leur obtention. Le porte-parole de la Maison Blanche, Andrew Bates, a affirmé que les républicains sont prêts à mettre en péril "plus de huit millions d'emplois s'ils ne parviennent pas à enlever le pain de la bouche d'Américains qui ont faim". La date à laquelle le Trésor américain se trouvera incapable d'honorer ses engagements financiers a cependant été affinée, désormais fixée au 5 juin, contre le 1er juin auparavant, offrant quelques jours de répit.
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