Diabète de type 2 : pourquoi le dépistage est important dès l’âge de 45 ans
Le dépistage du diabète de type 2 est un enjeu majeur de santé publique au regard des effets dramatiques qu’une prise en charge tardive peut avoir sur la santé. Réalisé de manière précoce, il permet une prise en charge adaptée, essentielle pour préserver la qualité de vie du patient. A ce titre, l’Assurance maladie rappelle l’importance de réaliser les examens dédiés dès l’âge de 45 ans si besoin.
De plus en plus fréquent, le diabète de type 2 représente 92% des cas de diabète, soit plus de 2 millions de Français selon les estimations de l’Assurance maladie. Aussi appelé diabète non insulino-dépendant, ce dernier se caractérise généralement par la présence de deux phénomènes : une résistance du corps à l’action de l’insuline (hormone produite par le pancréas) et une diminution de sa production. Indolore, il progresse pendant de nombreuses années. Il peut donc longtemps passer inaperçu : en moyenne, il s’écoule 5 à 10 ans entre l’apparition des premières hyperglycémies et le diagnostic. La fréquence de la maladie augmente avec l’âge, à savoir que le diabète de type 2 se manifeste après 40 ans et est diagnostiqué à un âge moyen proche de 65 ans. Mais comme le déplore l’Assurance maladie, cette pathologie reste encore détectée trop tard quand des complications sont déjà apparues. « En 2021, on a diagnostiqué le diabète chez 320 000 personnes et pour 30 % d'entre elles, la maladie était déjà à un stade avancé. », affirme ainsi l’organisme.
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Les symptômes du diabète de type 2 peuvent apparaître progressivement, après plusieurs années d’évolution : un besoin d’uriner fréquemment et abondamment (polyurie), une grande soif (polydipsie), une perte de poids malgré un appétit qui augmente,...