Le diamant se rebiffe
« Bien sûr, tout n'est pas parfait et il reste encore beaucoup de choses à améliorer, mais l'industrie du diamant poursuit sa trajectoire ascendante », promet David Kellie. Ce vétéran du luxe, passé chez Ralph Lauren et Watches of Switzerland Group (détaillant britannique de montres suisses), dirige depuis quatre ans, à temps plein, le Natural Diamond Council. Le but et la justification de cet organisme consistent à défendre l'intégrité morale de ses six membres.
Six groupes miniers : le conglomérat diamantaire sud-africain De Beers Group, l'entreprise canadienne Dominion Diamond (anciennement Harry Winston Diamond), la société Lucara Diamond fondée par le milliardaire canadien Lukas Lundin, la très anglaise Petra Diamonds qui exploite notamment cinq des mines les plus productives de l'histoire, parmi lesquelles la mine Premier d'où fut extrait le Cullinan dont les gemmes taillées ornent depuis un siècle les bijoux de la couronne britannique, la compagnie d'extraction minière RZM Murowa, située au Zimbabwe, et enfin la multinationale anglo-australienne Rio Tinto, qui est présente sur les cinq continents mais dont les actifs miniers se concentrent principalement en Australie et au Canada. Le titan russe Alrosa, qui faisait partie des membres fondateurs, a été effacé de l'organigramme depuis l'année dernière.
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