Disparition inquiétante (France 2) - François Berléand : "L’humour ne signifie pas qu’on minimise le drame de la maladie d’Alzheimer"

© Robin Nicolas / FTV

Dans cette enquête sur la disparition d’un enfant anorexique, vous incarnez Yves, le père de la commandante de police Gabrielle Perez ( Julie Gayet). Un homme qui souffre de la maladie d’Alzheimer…

François Berléand : En effet, ce commandant de bord à la retraite a des comportements assez déroutants et nécessite une surveillance constante. La réalisatrice, Stéphanie Pillonca, avec laquelle je suis très amie, voulait absolument que je sois dans son film. Elle a fait écrire ce rôle spécialement pour moi. Elle a également souhaité qu’en dépit de son état dramatique, mon personnage apporte une vraie respiration comique, à travers toutes les bêtises qu’il accumule.

N’est-ce pas un peu risqué de vouloir faire rire avec une maladie aussi cruelle ?

L’humour ne signifie pas qu’on minimise le drame. Ça permet juste de faire baisser la tension. À travers le personnage de Julie Gayet, on voit bien toutes les difficultés auxquelles sont exposés ceux qui ont à s’occuper d’un proche atteint par ce mal. Stéphanie Pillonca se sent concernée par les enjeux médico-sociaux. Dans ce film, elle montre bien l’état des hôpitaux et combien le personnel soignant est débordé, faute d’effectifs. Elle vient d’ailleurs d’achever un documentaire dans lequel elle a suivi une personne en fin de vie pendant deux ans.

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