Dites bye bye à vos potes mannequins, il faudrait s’entourer de personnes qui n’accordent pas d’importance à leur physique

Une nouvelle étude affirme que pour être heureux, il faudrait être entourée de personnes qui se fichent (complètement) de leur apparence physique. Pourquoi ? Parce que ça permettrait tout simplement de faire comme eux, et donc d’être bien mieux dans ses baskets.

(c) Pixabay
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Vous vous trouvez trop gros.se ? Trop maigre ? Vous n’aimez pas votre nez ? Vous faites une fixette sur votre popotin ou votre poitrine vous complexe depuis l’adolescence ? Rassurez-vous, tout le monde est pareil, même si certains ne l’avouent pas. Personne ne se trouve parfait, et ça tombe bien puisque personne ne l’est ! Mais vivre sans arrêt avec une petite voix qui nous répète inlassablement nos défauts physiques, ce n’est pas vivable. Surtout quand on se compare EN PERMANENCE avec les autres. Parce que oui, l’herbe sera toujours plus verte ailleurs.

La plus bonne de tes copines
Pour s’accepter tel.le que l’on est, il faudrait avoir que des personnes qui ne se focalisent pas sur leur corps dans son entourage. C’est ce que vient de révéler une étude canadienne réalisée par des chercheuses de l’Université de Waterloo. Les conclusions ? Être au contact de femmes et d’hommes très à l’aise avec leur poids et leur morphologie permettraient de se sentir mieux dans son corps mais aussi de mieux s’alimenter en tenant compte de ses besoins et de ses envies. À l’inverse, fréquenter des individus qui sont obnubilés par leur ventre plat et leurs tablettes de chocolat minerait le moral, jouerait sur notre humeur, baisserait notre estime de soi et pourrait entraîner des troubles alimentaires. Un bon petit cocktail bien sympa, quoi.

Qui n’a jamais culpabiliser de s’enfiler un bon moelleux au chocolat au resto face à sa copine brindille qui a commandé une salade-sauce à part ? Qui ne s’est jamais mis au régime parce que l’un de ses potes lui a fait toute une tirade sur le nombre de calories qu’il fallait avaler par jour ? On est en plein dedans. Au moins, maintenant c’est prouvé scientifiquement.

De l’influence à la culpabilité
Kathryn Miller, l’une des femmes à l’initiative de l’étude explique ça très justement en disant : “Nos recherches suggèrent que le contexte social a un impact significatif sur le ressenti vis-à-vis de son propre corps. Quand l’entourage ne se focalise pas sur l’apparence physique, cela peut s’avérer bénéfique pour l’image que l’on a de son propre corps”. Si vous ne la croyez pas, lisez plutôt les résultats obtenus par les chercheuses et publiés dans la revue scientifique Body Image. C’est assez édifiant. Surtout quand on sait que les participantes étaient toutes des étudiantes âgées de 17 à 25 ans. Et qu’évidemment, ce sont généralement les jeunes femmes qui souffrent le plus de leur rapport avec leur corps.

Alors, be kind to yourself, les filles. Et arrêtez de lorgner sur les comptes Instagram des top-modèles ! Non seulement vous serez bien plus heureuses mais vous allez aussi – sans vous en rendre compte – faire le bien autour de vous.