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Dorothée Gilbert : « Il faut être un peu acharnée pour devenir danseuse étoile »

Pendant le confinement, l’Opéra de Paris propose, en libre accès sur son site, ses plus beaux spectacles. L’occasion d’échanger avec Dorothée Gilbert, une jeune maman nommée étoile il y a douze ans.

Que pensez-vous de l’initiative de l’Opéra de Paris, qui a mis en ligne ses spectacles ? Dorothée Gilbert -C’est une excellente idée ! Je trouve génial que la culture se mette à la dis- position du public. Cela va permettre à des gens qui n’ont pas l’habitude ou les moyens d’aller à l’Opéra de découvrir des ballets, et c’est une bonne façon d’occuper le temps et de s’évader en même temps.

Pour quel ballet avez-vous un attachement particulier ?
Dorothée Gilbert -
Giselle, que l’on peut justement regarder en ce moment. En plus d’être l’un des plus grands ballets du répertoire, il a fait naître ma vocation puisque c’est le premier que mes parents m’ont emmené voir au Capitole, à Toulouse. Ils travaillaient dans un atelier de confection et, en sortant, j’ai demandé à ma mère si danseuse pouvait être un métier, car j’avais pris conscience que la danse, c’était aussi des costumes, un orchestre et des histoires à raconter. Par ailleurs, c’est le ballet que j’ai le plus dansé, à l’Opéra de Paris et en tournée. Il est dénitivement inscrit dans mon corps, mais il reste toujours intéressant car, avec la maturité, l’interprétation se fait plus épurée.

Comment préservez-vous votre corps en cette période de confinement ?
Dorothée Gilbert -
Je procède de la même manière qu’en vacances, j’élabore un programme de 30 à 45 minutes de sport par jour. Je fais un peu de yoga...

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