Dry January : on fait le bilan ?

Plus que quelques heures à tenir. Ce soir, à minuit tapant, le mois de janvier prendra fin, et avec lui, ma diète sans alcool. 31 jours sans boire, cela a-t-il un réel impact sur la santé ? Oui, c’est sûr !

© ABC
© ABC

“Un mois sans alcool ? Facile”, me suis-je dit au mois de décembre, quand j’ai décidé de me lancer dans l’aventure du Dry January. Je ne suis pas une grande buveuse, loin de là. Même si j’apprécie un verre de vin, une bière ou un mojito (voire deux) de temps en temps, toujours avec modération. Et pourtant, les 31 jours passés n’ont pas toujours été faciles.

L’après-fête, un joli coup de boost

Première réalisation : les 10 premiers jours de janvier ont été les plus faciles à tenir. Etait-ce dû aux excès des fêtes, à la reprise du travail, à l’ambiance “bonnes résolutions” ? Probablement un peu de tout. Toujours est-il que le début du défi a été la partie la plus facile à relever, celle où l’on commande avec sourire et sans rechigner une eau pétillante plutôt qu’un demi.

L’enfer, c’est les autres

Le patron du bar que l’on fréquente régulièrement, les potes qui ne comprennent pas, qui trouvent ça débile, ou qui cherchent un peu trop à trouver une “bonne raison” qui aurait pu nous pousser à réduire notre consommation d’alcool. En un mois et sept ou huit occasions de boire un verre, j’ai entendu :

“T’es enceinte ?” : 4 fois.
“Mais pourquoi tu fais ça, déjà ?” : 13 fois
“Allez, un petit verre, promis on dira rien” : 8 fois

Heureusement, il y a eu quelques beaux soutiens des copines (Hortense, Sarra, si vous passez par-là) avec qui j’ai partagé l’expérience !

Et physiquement, ça donne quoi ?

Commençons par parler beauté. Un mois sans alcool, ça se voit sur mon visage. Ma peau est moins réactive, et depuis 3 semaines, sans avoir changé ma routine de soin, pas un seul bouton n’a pointé son nez pour ruiner mon teint. Mes cernes sont également moins marqués (normal, je dors mieux !). Que du positif.

Côté physique, le sommeil est ce qui a le plus changé : je me réveille plus facilement le matin, j’ai moins envie de faire la sieste dans l’après-midi, je dors mieux… Et les deux kilos de moins sur la balance (sans avoir changé mon régime alimentaire ou mes activités sportives), ce n’est que du bonus !

Alors, on remet ça ?

Tenir un mois sans alcool, même si c’est parfois, soyons honnêtement, assez chiant, c’est finalement une bonne expérience qui apprend aussi la modération. A utiliser, pourquoi pas, comme une détox après les fêtes ou une période un peu lourde. Pour le reste du temps, personnellement, je vais continuer à m’autoriser un verre de temps en temps. Toujours avec modération.