Effet du confinement, le soutien-gorge perd du terrain

Deux mois après le déconfinement, le pôle « Genre, sexualités et santé sexuelle » de l’Ifop publie une vaste enquête qui révèle la tendance des Françaises à laisser tomber leur soutien-gorge.

Si de nombreuses femmes avaient déjà abandonnées ce morceau de lingerie avant l’épidémie du coronavirus, le confinement et le télétravail semblent avoir popularisé cette pratique. C’est du moins ce que fait apparaître l’enquête réalisée par l’Institut français d'opinion publique pour Xcams auprès d’un échantillon de 3 018 personnes.

18% des moins de 25 ans ne porte plus de soutien-gorge

Elles n’étaient que 4% avant le confinement, aujourd’hui, une femme sur six de moins de 25 ans ne porte jamais de soutien-gorge. Malgré des conditions de vies plus normales, les adeptes du « No Bra » reste quasiment aussi nombreuses que durant le confinement (20% en avril), signe d’un certain ancrage de cette nouvelle pratique chez les jeunes femmes. Une tendance qui se dessine également sur l’ensemble de la population puisque 7% des Françaises assurent ne plus mettre ce type de lingerie, contre 3% en février.

Priorité au confort

Des baleines qui font mal, une étiquette qui gratte, des bretelles qui tombent… Pour 53% des femmes, cette libération est d’abord motivée par un désir de confort. Toutefois, chez les plus jeunes, une autre motivation se cache derrière cette nouvelle pratique : 32 % expliquent que leur choix est déterminé par « le souhait de lutter contre la sexualisation des seins féminins qui impose de les cacher au regard d'autrui ».

Préjugés et ancrage de la culture du viol

Dans ce sens, l’étude met en lumière l’ampleur...

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