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Elle nous met en garde contre les pédicures après avoir failli perdre une jambe

Image via Getty Images.
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Une femme a profité des réseaux sociaux pour nous mettre en garde contre les pratiques de pédicure illégales après avoir attrapé une infection de la peau dangereuse lors d’une visite au salon de manucure.

Le 22 juin, Tracy Lynn Martinez de Winston-Salem, en Caroline du Nord, s’est rendue dans un salon de manucure local pour une pédicure. Elle n’a pas vraiment réagi lorsque la pédicure a commencé à utiliser une râpe à cors, la laissant avec 2 petites coupures sur la cheville.

Le lendemain, la femme de 35 ans faisait ses courses lorsqu’elle a commencé à ressentir des symptômes grippaux.

“Je suis allée chez le pédicure. Puis, samedi matin, j’ai conduit ma fille à un test, et je me suis rendue dans un magasin du coin. J’étais assise dans le parking à consulter mon téléphone lorsque j’ai soudainement ressenti ce frisson dingue ; j’avais tellement froid”, a-t-elle confié à la station d’informations locale WFMY.

Plus tard ce jour-là, T. Martinez a commencé à vomir et à ressentir des douleurs dans la jambe. Le lendemain, la douleur était devenue insupportable, et elle a été emmenée à l’hôpital en ambulance où des médecins lui ont annoncé qu’elle souffrait d’une infection de type staph appelée cellulite.

Exemple de cellulite sur la jambe. Image via the American Academy of Dermatology.
Exemple de cellulite sur la jambe. Image via the American Academy of Dermatology.

L’infection cellulite apparaît lorsqu’une bactérie entre dans le corps par l’intermédiaire d’une blessure avant de se déplacer dans les couches profondes de la peau. La peau devient rouge, gonflée et chaude au toucher. Sans traitement, la bactérie peut atteindre la circulation sanguine, infecter les ganglions lymphatiques et avoir des conséquences potentiellement mortelles.

Tracy Martinez est restée deux semaines à l’hôpital et devra prendre des médicaments et porter un bas de compression toute sa vie afin d’éviter une nouvelle infection.

“Chaque jour, on découvrait un nouveau chapitre sur le futur de ma jambe. Allais-je perdre ma jambe ? Ma vie ?”, a confié T. Martinez.

Tracy Martinez a partagé son expérience dans un article Facebook qui a depuis été retiré en révélant qu’elle “avait vécu un enfer” et encourageait tout le monde à éviter d’utiliser des râpes à cors.

“Quand on se rend dans un salon, on fait confiance au personnel et on part du principe qu’ils savent ce qu’ils font, qu’ils savent quels outils ils utilisent, quels outils ils ont le droit d’utiliser et quels outils ils ne devraient pas utiliser”, a-t-elle confié.

Depuis l’incident, T. Martinez a découvert que les râpes à cors avaient été interdites par le North Carolina Board of Cosmetic Art Examiners, et a déposé une plainte.

Elizabeth Di Filippo