Emilia Perez, Anzu chat fantôme et The Crow…. Les critiques des films à voir (ou surtout pas)

Une comédie musicale de maître Jacques Audiard, un film d’animation japonais et un remake inutile… Suivez le guide.

« Emilia Perez » de Jacques Audiard (5/5)

Raconter son film, c’est déjà trop en dire. Car « Emilia Perez » est une sorte de résumé du meilleur du cinéma comme des thématiques actuelles. Qui embrasse un art tout en en détournant tous les codes. Alors, on se contentera d’en parler comme d’une comédie musicale sur la question du genre sur fond de thriller dans le monde des narcotrafiquants. Cela vous semble inconcevable ? Et pourtant… Vous ne verrez pas de sitôt un film qui part dans les sens sans jamais se perdre.

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En choisissant d’adapter une histoire vraie relatée dans un livre de Boris Razon, celle d’un trafiquant désirant changer de sexe, Audiard tord le cou à toutes les attentes. Fait de son film un thriller haletant, une comédie musicale échevelée (la partition est signée Camille et Clément Ducol et les magnifiques chorégraphies de Damien Jalet), parle de genre, de résilience et de nature humaine, captive, émeut et fait sourire. Le tout comme à l’accoutumée, avec le réalisateur de « Un prophète » ou « De battre mon cœur s’est arrêté », dans un cinéma virtuose, inventif, hors des normes, aérien, référencé. Fabrice Leclerc

« Anzu, chat fantôme » de Yoko Kuno, Nobuhiro Yamashita (3/5)

Les réalisateurs japonais ont l’humilité de reconnaître leurs influence...


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