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Maquillage cat-eyes : les stars craquent toutes pour cette tendance

Grand classique du maquillage, le cat eyes revient sur le devant de la scène pour notre plus grand plaisir. Technique et conseils de pro pour bien le réaliser. Le cat-eyes, qu’est-ce que c’est ? C’est ce fameux trait d’eye-liner souvent noir, précisément dessiné autour de l’œil et s’étirant vers l’extérieur dans une volonté d’allonger le regard. Cette particularité lui confère son nom dont la traduction française signifie « yeux de chat ». Plus il est épais et plus il accentue le regard. Et quand il s’agit de faire ressortir nos yeux, on valide forcément et nous sommes loin d’être les seules. Sur les podiums, les tapis rouges, les scènes de concerts et les réseaux sociaux, célébrités et influenceuses optent, elles aussi, pour ce beauty look sexy et élégant à la fois. Indémodable, le cat-eyes peut se porter qu’importe la tenue arborée, en journée comme en soirée. Il est aussi efficace au quotidien avec un trait fin qu’en soirée, plus travaillé et épaissi grâce à un smoky-eyes. Autre avantage ? Il va à tout le monde, toutes les formes (surtout les yeux en amande) et couleurs d’yeux. Plus d’excuse pour ne pas l’essayer ! Oui mais… cette petite virgule faite à coup d'eye-liner graphique peut se révéler technique et périlleuse à reproduire. Tom Sapin, make-up artist chez MAC nous livre ses astuces et conseils beauté pour un cat-eyes digne de ce nom. Lire aussi : Rihanna adopte l'eye-liner inverséComment faire un maquillage cat-eyes ? Les bons outils Avant de commencer, « il faut s’armer du bon matériel », explique Tom Sapin. « Au minimum d’un crayon ou d’un eye-liner. Les deux pour un meilleur résultat ». Le plus important étant de choisir une teinte foncée (noir, marron, prune, bleu marine…), celle qui va être utilisée pour tracer le contour de l’œil, autrement dit le cat-eyes. On jette, ensuite, notre dévolu sur deux pinceaux, deux ombres à paupières et un mascara. Enfin, pour une grande occasion, on peut agrémenter ce beauty look de faux-cils. Les bons gestes Une fois le maquillage réuni, place à la réalisation. Mais pour mettre toutes les chances de notre côté et faire l’unanimité le jour-J, l’expert tient à rappeler qu’il est essentiel de s’entraîner auparavant car « le cat-eyes est un exercice ultra-technique – même pour les professionnels ». Et d’ajouter : « surtout pas de stress, le maquillage se travaille, se corrige et s’enlève à souhait ». Il suffit donc de prévoir du temps au cas où il y aurait des ratés.Étape 1 : l’habillage des paupières Première étape, habiller nos paupières. On commence par appliquer une base de maquillage transparente sur l’ensemble de la paupière mobile avant de la maquiller. Munie d’un pinceau à poils longs et d’un fard à paupières foncé, on travaille ensuite la zone s’étendant du coin externe au milieu de l’œil, et ce, en suivant le creux de la paupière. Plus on se rapproche du centre, plus notre geste s’assouplit. Cette étape permet de structurer et d’apporter de la profondeur au regard. Puis, avec le fard clair, on colore le reste de la paupière mobile. « Pour agrandir encore plus le regard, on peut également le déposer sur l’arcade sourcilière – sauf pour les paupières tombantes au risque d’amplifier l’effet – ainsi qu’aux creux des yeux », conseille l’expert. Étape 2 : le contour de l’œil avec un crayon Pour dessiner un joli trait autour de l’œil, le make-up artist nous livre une première astuce : « commencer par le bas. En effet, en débutant son tracé par la paupière inférieure, on remonte l’œil via une gestuelle naturellement ascendante ». Pour cela, on longe le contour de notre œil en saturant, avec un crayon, la base des cils de l’intérieur vers l’extérieur. Puis, à l’aide d’un pinceau plat, on fond la matière en l’étirant légèrement dans la continuité de l’œil. Automatiquement, une petite virgule apparaît. « Si elle n’est pas parfaite, pas de panique, explique le maquilleur. Elle n’est pas finalisée et va servir de point de repère pour la suite ». On reproduit la même méthode – d’abord le crayon, puis le pinceau – sur la paupière supérieure. Cette fois-ci de la pointe vers l’intérieur. « La base du cat-eyes est alors posée », indique Tom Sapin. Et si on craint un rendu trop sophistiqué ou trop dramatique, « on peut se contenter de tracer uniquement la pointe externe de l’œil », selon l’expert. Une alternative plus soft. Étape 3 : la pose du liner Si ce cat-eyes structuré et graphique à l’aspect fumé nous plaît, on peut passer à l’étape suivante. Sinon, il est possible d’apporter plus de définition au make-up en superposant une couche d’eye-liner sur le crayon. Tel un calque, il suffit de suivre le tracé préliminaire avec l’ancre du feutre. « Le tout étant de tenir l’eye-liner de manière inclinée sans casser sa pointe afin de faciliter son application », indique Tom Sapin. Enfin, au moment de tracer la pointe, le maquilleur conseille encore de regarder devant soi sans tirer l’œil pour ne pas déformer le dessin. Si on souhaite aller encore plus loin, il est possible de créer une seconde pointe au coin interne de l’œil. Petite mais efficace, elle accentue le côté « œil de chat » tant recherché. « Difficile mais pas infaisable, selon l’expert, il suffit de déposer la pointe du liner au coin interne de l’œil et d’étirer légèrement ». Étape 4 : le mascara (et plus encore)Dernière étape (et pas des moindres) : la pose de mascara sur les cils en plusieurs couches pour un volume maximal. Mais avant ça, « pour faire la différence, on n’hésite pas à user d’un recourbe-cils afin de soigner les détails du beauty look », précise l’expert. Enfin, pour les occasions spéciales, ce dernier conseille même d’ajouter des faux-cils. Que l’on opte pour une frange complète ou une mini-frange sur l’extérieur de l’œil, le résultat promet un cat-eyes renversant. Quelle différence avec le kitten-eyes ? S’il y a « autant de cat-eyes que de personnes qui s’y essaient » selon Tom Sapin, peu étonnant que ce classique du maquillage, à force de revisites, ait vu naître quelques variantes. Première en date, le « foxy-eyes » qui lifte le regard sans besoin de chirurgie. Suivi de très près par le « kitten-eyes », cette version plus légère où l’audace de la virgule s’amenuise. Le but restant d’intensifier le regard avec subtilité, cette fois-ci, grâce à une ligne très discrète à la limite de la frange des cils. Moins intense, moins graphique, moins précis… Son résultat se veut volontairement flou et plus facile à reproduire. Cat-eyes : comment les stars arborent le regard félin ?