Endométriose : le Lutényl et le Lutéran présenteraient des risques de tumeurs cérébrales

L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) met en garde sur le « sur-risque de tumeur bénigne » que provoqueraient le Lutényl et le Lutéran, habituellement prescrits dans le traitement de troubles menstruels, de l’endométriose et de la ménopause.

Un « sur-risque de tumeur bénigne ». L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a partagé ses craintes concernant deux médicaments : le Lutényl (macro-progestatif à base d’acétate de nomégestrol) et le Lutéran (macro-progestatif à base d’acétate de chlormadinone), rapporte « France info ». Utilisés dans la lutte contre les troubles menstruels, l’ endométriose ou encore la ménopause, ces médicaments et leurs génériques seraient à l’origine de méningiome [ndlr : tumeur cérébrale qui se développe à partir des méninges, membranes qui entourent le cerveau], indique l’ANSM dans un communiqué publié ce mercredi. « Sur la base d’une étude épidémiologique réalisée chez un très grand nombre de patientes par le groupement d’intérêt scientifique EPI-PHARE et confirmant ce sur-risque, un comité scientifique de l’ANSM a émis des recommandations préliminaires d’utilisation et de surveillance, dans l’attente d’une phase de concertation qui sera organisée à l’automne, notamment avec les professionnels de santé et les patientes », détaille l’ANSM. Près de 400 000 femmes ont été traitées par les médicaments Lutényl et Lutéran en 2019, rappelle l’ANSM.

L’âge et la durée du traitement

Selon les résultats de l’étude de l’ANSM, trois critères aggravent les risques de méningiome. Il existe « une augmentation importante du risque avec la dose utilisée, la durée du traitement et l’âge...

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