Endométriose : les signes à repérer précocement

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Le 11 janvier 2022, le Président de la République annonçait la première stratégie nationale de lutte contre l'endométriose. Objectif du plan: augmenter la recherche, créer des filières de soins et mieux faire connaître la maladie.

Dix ans. Malgré la sensibilisation et l’évolution des pratiques, c’est la durée de l’errance diagnostique dans l’endométriose comme le révèle une étude nationale* inédite. Cette pathologie se caractérise par la présence de foyers d’endomètre (muqueuse de l’utérus) en dehors de la cavité utérine, sur la membrane qui tapisse la cavité abdominale (péritoine), les ovaires, l’intestin ou la vessie. Les raisons de cette errance ? "la méconnaissance de la maladie de la part du corps médical ainsi que la négation de la réalité organique de la douleur", explique le Dr Erick Petit, responsable du Centre de l’endométriose du groupe hospitalier Paris Saint-Joseph. "Il faut au contraire dépister tôt la maladie et s’en occuper dès l’adolescence afin d’éviter la chronicisation de la douleur et l’aggravation anatomique de la maladie. Sans quoi, à l’âge de 30 ans, l’endométriose peut aboutir à un stade sévère, avec un risque de moindre fertilité." Du 6 au 12 mars, la 19ème semaine européenne de prévention et d’information sur l’endométriose est l’occasion de mieux connaître la maladie.

Des règles très douloureuses (au minimum 7 sur une échelle de douleur de 1 à 10), des journées de travail ou cours manqués à cause de la douleur doivent alerter. D’autres symptômes peuvent (...)

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