Endométriose superficielle : quels sont les signes et comment la traiter ?

L'endométriose superficielle est la forme la plus répandue. Elle se caractérise par une ou plusieurs lésions peu profondes qui surviennent le long du péritoine. L'endométriose, quelle que soit sa forme, provoque des symptômes tels que des menstruations douloureuses, des douleurs importantes pendant les rapports sexuels, des douleurs au moment de la miction, et dans certains cas, de l'infertilité. L'endométriose est une maladie handicapante par les douleurs qu'elle entraîne : le fait qu'elle soit qualifiée de superficielle ne reflète pas le niveau de douleur ou les symptômes éprouvés.

Différentes classifications permettent de caractériser l'endométriose. Une de ces méthodes consiste à classer l'endométriose en fonction de la gravité des symptômes éprouvés, mise au point par l’American Society of Reproductive Medicine (ASRM). Selon cette échelle, l'endométriose est qualifiée de minime (stade 1), légère (stade 2), modérée (stade 3) ou grave (stade 4). En France, la technique de classification la plus couramment utilisée est descriptive. Plutôt que de s'appuyer sur le degré de gravité des symptômes, elle repose sur la localisation et le type de lésions endométriales de la patiente, ainsi que le détaille l'étude Three Types of Endometriosis: Pathogenesis, Diagnosis and Treatment. State of the Art, publiée par le Journal of Clinical Medicine, menée par des chercheurs exerçant en Belgique. Selon cette méthode de classification, les différentes formes d'endométriose sont :

Une fois que (...)

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