Un enfant sur cinq ne mange pas trois repas par jour en France alerte l'Unicef
Des chiffres édifiants, qui témoignent d’une situation de plus en plus précaire. À l’occasion de la Journée internationale des droits de l’Enfant, ce mercredi 20 novembre, l’Unicef France publie les résultats d’une consultation nationale menée auprès de 20 000 enfants et adolescents âgés 6 à 18 ans, de toutes catégories sociales. Ainsi, un enfant sur cinq ne mange pas trois repas par jour dans l’Hexagone et plus d’un sur quatre a subi des violences physiques de la part d’autres enfants.
Presque 45% des enfants s'estiment privés d'activités sportives
Par ailleurs, 16,2 % des jeunes interrogés disent être confrontés à des privations matérielles, 25,7 % à des privations d’accès à la connaissance. 44,4 % s’estiment privés d’activités sportives et 66,7 % d’activités culturelles. Des privations qui engendrent « un sentiment d’exclusion profond », note l’enquête.
Concernant les violences. 31,1 % des enfants et adolescents sondés ont déjà subi moqueries, insultes ou violences verbales. Et 30 % ont déjà été blessés physiquement, frappés ou ont subi des attouchements non désirés par d’autres enfants (13,1 % par des adultes). Enfin, 11 % assurent avoir été confrontés à des formes de rejet social, marqué par un déni de reconnaissance et un sentiment de ne pas compter pour la société.
« Urgent de prendre la mesure des privations que subissent ces enfants »
Sans grande surprise, les enfants les plus touchés sont ceux...