ENQUÊTE — La santé mentale des musiciens sur le devant de la scène : L’artiste torturé, un mythe du siècle dernier ? (épisode 1)
"Si le Club des 27 n’est pas nouveau, ce qui l’est, c’est que depuis dix à vingt ans, des artistes ont une parole dissidente par rapport à ce qu’on avait avant, qui était une esthétisation des troubles mentaux et une glamourisation des substances, voire des propos psychophobes. Aujourd’hui, beaucoup d’artistes en parlent, de leur point de vue et de manière positive. Même si ça continue d'être une source d’inspiration, il y a une prise de conscience que les artistes et aussi toutes les personnes qui travaillent dans l’industrie musicale sont concernés par des enjeux de santé mentale", explique le Dr Jean-Victor Blanc, médecin-psychiatre à l'hôpital Saint-Antoine (AP-HP, Paris), auteur du livre Pop & Psy (Plon, 2019) et fondateur du festival du même nom.
Le 9 octobre dernier, The New York Times dédiait une tribune à Kanye West. L’auteur insistait pour ne pas lui accorder “le statut romantique d’artiste incompris, afin de ne pas alimenter l’air de rien les courants les plus radicaux de la droite états-unienne.” L'artiste tourmenté serait-il un mythe que l’on peut enfin oublier ? Pas si simple pour la chanteuse française ARAE : "c'est vendeur, les gens aiment bien quand tu es torturé." Preuve en est que le comportement inquiétant de Ye – nouveau nom de Kanye West – est régulièrement tourné en dérision sur les réseaux sociaux, alors que ce dernier avait confié en 2020 être atteint d'un trouble bipolaire. Des réactions pouvant inciter les artistes à taire leurs problèmes de santé mentale. (...)
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