Avec le report de l’âge de la retraite à 64 ans, il reste près de vingt ans de carrière aux plus de 45 ans avant de pouvoir souffler. Pourtant, selon une étude menée auprès de plus de 10 000 salariés de 45 ans et plus réalisée par le cabinet Alternego et relayée par France Info, ils sont très nombreux à souffrir d’un manque de reconnaissance au travail. Un sentiment qui affecte également leur moral car, bien qu’ils se sentent en forme et plus disponibles, ils estiment ne pas être assez sollicités par leur entreprise.

S’ils souffrent d’un manque de reconnaissance et de sollicitation, ils se sentent pourtant prêts à s'investir. Seulement 17 % d'entre eux estiment avoir moins d’énergie et ils sont un quart (24 %) à avouer ne plus accorder autant d’importance à leur travail. Ils ont aussi plus de temps à accorder à leur travail: 40 % des plus de 45 ans estiment avoir moins de contraintes personnelles.

Mais selon Patrick Scharnitzki, docteur en psychologie sociale et directeur associé du cabinet Alternego, en charge de cette étude, il existe “un décalage fort entre leur énergie, leur envie, leur concentration et ce que leur proposent les entreprises”. Les plus de 45 ans estiment se heurter à un plafond de verre qui, malgré leurs nombreuses années d’expérience, les empêche d’avancer. 60 % des répondant·es estiment ne pas être reconnu·es à leur juste valeur et seulement 25 % d’entre elleux sont satisfait·es des opportunités d’évolution de carrière. De plus, les répondant·es font part (...)

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