« Epuisés », les assistants du Samu réclament des renforts en urgence
« Il y a urgence à sauver les premiers soignants du système de santé » : les assistants de régulation médicale (ARM) des Samu réclament des renforts et une revalorisation de leur métier, alors que les appels au 15 ont explosé sous l’effet des épidémies hivernales.
La profession est « au bord de l’implosion », écrit mardi l’Association française des assistants de régulation médicale (Afarm), l’une des deux organisations du secteur. Premiers interlocuteurs des patients lors des appels aux centres du Samu, les ARM sont environ 2 500 sur le territoire français, selon l’Afarm, qui en réclame « 800 supplémentaires pour travailler dans des conditions plus humaines ».
Les capacités de formation ont été accrues, et devraient atteindre environ 750 places fin 2023, contre 400 aujourd’hui. Mais ces cursus, qui durent dix mois, sont loin de faire le plein. Les organisations du secteur mettent en cause les conditions de travail et le niveau de rémunération, qui débute à environ 1 400 euros.
Pour renforcer l’attractivité du métier, elles réclament que les ARM soient versés dans la « filière soignante » - et non administrative - de la fonction publique hospitalière, mais aussi en « catégorie active » afin de bénéficier d’un départ anticipé à la retraite.
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Un métier à bout de souffle
En outre, les représentants des assistants de régulation médicale exigent une meilleure reconnaissance des « nouveaux postes de coordinateur et superviseur » afin de « donner des perspectives d’avenir aux ARM les plus expérimentés.
« Sans statut, sans campagne de communication digne de ce nom, on n’arrivera pas à recruter », estime...
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