Espace : voici comment le télescope James Webb a révolutionné l'exploration de l'univers

Natalie Batalha attendait avec impatience les données du télescope spatial James Webb (JWST). Quelques mois après que ce dernier ait atteint son orbite finale, son groupe de l’université de Californie, à Santa Cruz, avait pu observer une poignée d’exoplanètes. Ce sont les planètes qui orbitent autour d’étoiles autres que notre soleil.

Parmi les cibles figurait WASP-39b, un monde brûlant qui tourne autour d’une étoile située à quelque 700 années-lumière de la Terre. La planète a été découverte il y a des années. Mais à la mi-juillet, lorsque Natalie Batalha et son équipe ont mis la main sur les premières observations de ce monde lointain grâce au télescope spatial James Webb, ils ont vu des indices évidents démontrant la présence d’un gaz commun avec la Terre mais qui n’avait jamais été repéré auparavant dans l’atmosphère d’une exoplanète : le dioxyde de carbone. Sur Terre, le dioxyde de carbone est un indicateur clé de la vie végétale et animale. WASP-39b, qui met seulement quatre jours terrestres à tourner autour de son étoile, est trop chaude pour être considérée comme habitable. Cette découverte pourrait bien annoncer d’autres détections passionnantes, provenant de mondes plus tempérés, à l’avenir. Elle est survenue quelques jours seulement après le lancement du JSWT, le 25 décembre 2021. "C'était un moment très excitant", raconte Natalie Batalha dont le groupe s’était réuni pour analyser les données pour la première fois. "Dès que nous avons regardé, la caractéristique du dioxyde (...)

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