Essai - Audi RS 7 Sportback Performance : une GT "rassurante"... qui envoie du lourd !
Ce n’est pas forcément la RS la plus connue ni, soyons honnêtes, celle qui fait le plus rêver. Normal, elle est relativement récente, n’a pas vraiment eu le temps de faire son trou ni de remplacer ses devancières dans le cœur des piquousés RS.
En prime, elle est arrivée dans un monde qui avait déjà le goût triste des fins de soirée, quand la fête est finie, que les yeux sont fatigués, les bouteilles vides…
Née en 2012, elle subit d’entrée les premières restrictions : exit le V10, re-bonjour le V8, qui, pour la deuxième génération, en 2019, avait déjà pigé qu’il fallait se faire plus discret et… économe.
Le voilà donc prié de s’acoquiner avec une micro-hybridation de 48 V, de couper ses cylindres et de se la couler douce en mode roues libres, de la mettre un peu en sourdine. Las, tout cela ne le sauvera pas. Le couperet est tombé. Pas d’exception !
Comme les copains, le 4.0 TFSI sera le dernier du genre, et la RS 7 Performance, à l’image de sa frangine RS 6 Avant dont nous vous parlerons bientôt, sera l’ultime thermique de la lignée. Alors, tant qu’à faire, tels les fêtards qui montent le son pour la dernière chanson, au diable l’avarice !
Oublions les 50 000 € de malus, les options parfois mesquines (250 € pour la lecture de la limitation de vitesse, c’est pas gentil !) et tout le reste. Pour finir en beauté, la RS 7 gonfle ses deux turbos, augmente la pression de suralimentation de 2,4 à 2,6 bar, pour ainsi gagner 30 petits chevaux et 5 mkg.
Et pour faire passer tout cela comme une lettre à la poste, les ingénieurs ont peaufiné les détails. Pas de changement du côté de la transmission intégrale Quattro : le différentiel continue d’appliquer le rapport de 40/60 sur l’arrière avec la possibilité d’aller jusqu’à 70 % sur l’essieu avant et 85 % à l’arrière, mais l’auto-bloquant central a été allégé et réduit pour plus de...Lire la suite sur Sport Auto