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Aux Etats-Unis, les bibliothécaires luttent pour informer sur l'avortement

Abaca
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C'est une nouvelle inquiétante qui avait fait grand bruit : près d'un mois après la décision de la Cour suprême des Etats-Unis de révoquer le droit à l'avortement, la Caroline du Sud faisait un projet de mesure, dite "loi S. 1373", qui rendrait illégale... toute diffusion d'informations à propos de l'IVG.

Loi qui impliquerait une interdiction des services téléphoniques proposant les données en question, mais également une censure du web. Et, on l'imagine, une répression des documents-papier offrant de telles informations. Une situation qui ne pouvait que s'étendre dans les Etats les plus anti-IVG. Ainsi dans le comté de l'Oklahoma, relate le site littéraire ActuaLitté, les bibliothécaires ont déjà été officiellement sommés de "ne pas fournir d'informations sur l'avortement", voire même... d'éviter d'employer ce mot.

Les peines encourues en cas de transgression ? Licenciement, amende (jusqu'à dix mille dollars), emprisonnement... Rien que ça. Mais l'association des bibliothécaires américains se mobilise.

Un droit d'informer fondamental

Car comment aller à l'encontre du droit d'informer, en tant que bibliothécaire ? Bien des employés du comté de l'Oklahoma se posent vivement la question à l'heure de ces lois répressives imposées au personnel. Un bibliothécaire anonyme le déplore ainsi : "C'est dystopique de ne pas pouvoir poser de questions".

A l'unisson, relate ActuaLitté, l'American Library Association, autrement dit l'association...

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