Féminicide de Mérignac : la défaillance de certains policiers va être sanctionnée

Un nouveau rapport de l'IGPN confirme une succession de fautes professionnelles qui ont contribué à ne pas protéger Chahinez Boutaa, tuée par son compagnon il y a cinq mois.

L’affaire avait secoué la France entière. En mai dernier, Chahinez Boutaa a été tuée de plusieurs balles et brûlée vive par son compagnon dont elle était séparée, devant leur domicile à Mérignac. Un premier rapport de l’IGPN datant de juin révélait à l’époque une « suite de défaillances » dans la chaîne policière et judiciaire.

Une succession de fautes professionnelles

Un nouveau rapport vient confirmer qu’il y a bien eu une succession de fautes professionnelles qui ont mené à la mauvaise protection de Chahinez Boutaa, selon une information de France Inter.

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Dans le premier rapport, datant de juin, on apprend que l’agent qui a recueilli le dépôt de plainte de Chahinez Boutaa, le 15 mars dernier, aurait bâclé la procédure, comme le rapporte France Inter. Il n’aurait pas correctement complété le formulaire de signalement pour « violences faites aux femmes » et aurait fait remplir à la plaignante une seconde fiche alors qu’il aurait dû le faire lui-même, explique France Inter. On apprenait aussi en juillet, dans le « Canard Enchaîné » que « l’un des fonctionnaires ayant pris la plainte » avait été condamné pour violences intra-familiales. Selon l’hebdomadaire, sa hiérarchie aurait était « parfaitement au courant », l'un de ses chefs reconnaissant que « son affectation au bureau des plaintes “était...

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