Féminicide de Sandra en 2015: « une scène d’une violence jamais vue » selon un policier
Ce mardi à Douai s’est ouvert le procès du féminicide de Sandra, tuée par son compagnon en 2015. La victime avait alerté la police à plusieurs reprises de faits de violences conjugales.
Hocine Hamoudi comparaît jusqu’au 17 mars devant la Cour d’assises du Nord. Il est accusé d’avoir tué et violé sa compagne, Sandra, en 2015, à Hazebrouck.
La violence des faits est nettement apparue dans les témoignages lors du procès. Rodolphe, le fils aîné de Sandra, a été alerter les pompiers le 1er mai 2015 « il l’a tuée, elle est morte, venez m’aider, elle est morte ! » Le pompier qui arrive sur les lieux tente un massage cardiaque, sans succès.
"Une scène d'une extrême violence"
Le policier et le médecin légiste ont souligné l’extrême violence des coups portés à la victime. Le policier a confié n’avoir jamais constaté une scène d’une telle violence, malgré le nombre de plaintes pour violences conjugales qu’il a traité dans sa carrière. Le médecin légiste a fait connaître le nombre de blessures sur le corps de la victime: elles s’élevaient au nombre de 143, avec des fractures des bras, du nez, des mâchoires, des côtes, du crâne, des jambes et des bras. Le suspect aurait utilisé non seulement des couteaux, mais également des ciseaux, des fourchettes ou encore des barreaux de chaise.
L’accusé a reconnu les faits, mais en a minimisé une partie. Il dit avoir porté des coups, mais pas dans le but de tuer la victime. Par ailleurs, il ne reconnaît pas l’avoir violée. Il s’est adressé à la famille depuis le box des accusés: « c’est un big pardon que je veux demander mais même le mot pardon est trop...
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