La façon dont on est né influerait sur l’efficacité de la vaccination

La façon dont nous venons au monde influerait sur la façon dont notre corps répond à la vaccination, via le microbiote. C’est du moins ce qui ressort d’une nouvelle étude scientifique parue le 15 novembre dans la revue Nature Communications (Source 1).

On sait en effet que le mode d’accouchement - par césarienne ou par voie basse (vagin)- a une influence importante sur le microbiote intestinal. En passant par les voies naturelles, le nouveau-né est en effet en contact avec la flore vaginale de sa mère, qui contient de “bonnes” bactéries intéressantes pour la santé. Un bébé né par césarienne ne bénéficie pas de ce premier “ensemencement”, les premiers microbes qu’il rencontre sont plutôt ceux présents sur la peau de sa mère ou dans l’environnement hospitalier.

C’est justement cette différence qui expliquerait en partie pourquoi certains enfants sont plus réceptifs que d'autres aux nombreuses vaccinations pratiquées durant l’enfance. Les enfants nés par voie basse produiraient ainsi plus d’anticorps en réponse à un vaccin que ceux nés par césarienne.

C’est du moins ce qu’ont observé des chercheurs hollandais concernant le vaccin contre les infections invasives à pneumocoque ainsi que celui contre le méningocoque du groupe C, bactérie responsable de méningites.

L’équipe de recherche a ainsi évalué l’association entre le mode d'accouchement, le développement du microbiote intestinal au cours de la première année de vie (via l’analyse des selles) et les réponses en anticorps...

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