Fabio Grosso, l’OL de la situation

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Bientôt nommé à la tête de l'Olympique lyonnais, Fabio Grosso va succéder à Lorenzo Bianco et connaître le plus grand défi de sa jeune carrière de coach. Petite présentation des préceptes du technicien transalpin.

Un champion du monde en cache un autre. Pour succéder à Laurent Blanc, remercié en début de semaine, l’OL va miser sur Fabio Grosso, cauchemar de pas mal de Français puisqu’il est celui qui avait inscrit le dernier tir au but des Italiens face aux Bleus, en 2006. Passé dans la capitale des Gaules entre 2007 et 2009, au crépuscule de l’hégémonie lyonnaise, le technicien italien a donc coiffé au poteau l’un de ses coéquipiers à Berlin, Gennaro Gattuso, grand favori pour le poste il y a encore quelques heures. Visiblement, les doutes en interne, et même à l’extérieur du club, ont fait réfléchir John Textor, pas fan non plus d’une influence grandissante de Jorge Mendes, l’agent de Gattuso, au sein de son club. Le premier coach nommé par le propriétaire américain est un ancien de la maison, qui porte le sceau des grandes années du club, et donc de Jean-Michel Aulas. À 45 ans, Fabio Grosso va connaître le plus grand défi de sa jeune carrière d’entraîneur, entamée en 2014 lorsqu’il a pris les rênes de la Primavera de la Juventus.

Une Serie B écrasée

Après trois ans dans le cocon piémontais, le technicien transalpin a notamment emmené ses idées à Bari, au Hellas Vérone, brièvement à Brescia (trois matchs), et à Sion, en Suisse. Mais c’est surtout sa dernière expérience à Frosinone qui lui a permis d’acquérir une certaine cote auprès d’équipes de premières divisions européennes. Arrivé en 2021 dans le Latium, Grosso a d’abord fait échouer l’équipe dans le milieu de tableau, avant de la propulser tout en haut du classement, la saison dernière. Grâce à son 4-3-3, l’ancien Palermitano a réduit en bouillie la Serie B. En plus de finir champions, les Canarini peuvent se targuer d’être l’attaque la plus prolifique (63 buts inscrits) et la défense la plus imperméable (26 pions encaissés) du deuxième échelon italien. Le succès de Forsinone, deuxième effectif le plus jeune du championnat (25,4 ans), porte véritablement la signature de Grosso et de ses idées.…

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