Face au public de Cannes, la belle leçon de cinéma de Michael Douglas
Après avoir été honoré mardi soir d’une Palme d’honneur pour l’ensemble de sa longue carrière (cinquante ans), Michael Douglas avait troqué son smoking de la veille pour une tenue plus sportswear le temps d’une « masterclass » en toute décontraction. À 78 ans, le comédien a appelé son attachement à une ville où son père est tombé amoureux de sa future belle-mère Anne, et où, à chaque fois qu’il est venu présenter un film, il a été frappé par l’enthousiasme du public français et son amour le Septième art. « C’est aussi pour cette raison que j’ai toujours aimé travailler à l’étranger : on ne parle pas la même langue, mais on est touché par les mêmes histoires racontées sur grand écran. »
Comme sur la scène du Grand Théâtre Lumière, il a rendu hommage à son père Kirk Douglas. « Il fallait que je sois à sa hauteur, en tant que comédien mais aussi en tant qu’être humain. Et ce n’a pas été une tâche facile. » Le fils se souvient avoir souffert de ses absences pour cause de tournage. « Je lui en voulais de ne pas être assez présent, mais en ayant à mon tour des enfants, je me dis qu’il n’avait pas fait un si mauvais boulot que ça ! C’est seulement au moment de ma nomination aux Oscars pour mon rôle dans Wall Street que j’ai eu le sentiment de sortir de son ombre. »
Ses relations, pas toujours simples, avec Jack Nicholson
C’est son père qui lui a donné les droits de Vol au-dessus d’un Nid de Coucou, qu’il avait monté au théâtre. Les premiers pas dans la production pour Michael ...