Ce facteur trop répandu pourrait réduire la fertilité féminine, selon une étude

Plusieurs travaux scientifiques l’ont déjà démontré : le stress a un impact sur la fertilité. Des recherches parues en 2016 dans la revue Annals of Epidemiology révélaient par exemple que les femmes très stressées ont 40 % de chances en moins de concevoir un enfant pendant la période d'ovulation.

De nouveaux travaux réalisés en Chine et parus dans la revue Endocrinology, le journal de la société américaine d'endocrinologie, se sont à nouveau penchés sur la question. L'objectif ? Déterminer de quelle façon précise le stress a un impact sur la réserve ovarienne.

Pour le découvrir, des chercheurs du Second Affiliated Hospital de l'université Jiao Tong de Xian, située en Chine, ont mené une expérience sur des rats femelles. Pendant trois semaines, ces rongeurs ont été soumis à du stress via la diffusion de cris, de bruits blanc ou de bruits de fond. A l’issue de cette période, leurs hormones sexuelles ont été examinées.

Les scientifiques ont constaté que le stress avait entraîné une diminution des niveaux d’hormone antimüllérienne et d’œstrogènes - et plus précisément d’œstradiol - qui jouent toutes deux un rôle dans la fertilité. Autre observation : le stress a également eu un impact sur la taille des portées, puisque les rats femelles exposées aux bruits et donc soumises au stress, ont eu moins de petits que les autres.

Ces résultats suggèrent donc que le stress peut ainsi entraîner une diminution de la réserve ovarienne. Les chercheurs soulignent ainsi l’importance de "déterminer (...)

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