Faire la cuisine serait une très bonne activité pour prendre soin de sa santé mentale
En cuisine, il y a toujours deux teams. Celles et ceux qui adorent passer des heures aux fourneaux pour régaler leurs convives et faire du bien à leur estomac et les autres, qui estiment que passer deux heures à concocter un plat avalé en dix minutes ne vaut pas le coup d’apprendre à maîtriser le sujet. Selon un article de Stylist, pourtant, faire la cuisine aurait des effets apaisants sur notre esprit. Il n’y a qu’à se souvenir de ce que nous faisions tous·tes, pour le meilleur ou pour le pire, durant la pandémie : du pain. À l’époque, d’ailleurs, une étude publiée dans la revue Frontiers in Psychology concluait que la cuisine était une manière de nous échapper de notre quotidien morose et confiné. Et cela est largement dû à l’état mental dans lequel nous sommes obligé·es d’entrer lorsque nous préparons une recette.
Puisqu’il faut tailler les légumes, peser les ingrédients et réfléchir au temps de cuisson, notre cerveau ne s’attarde alors plus sur ce qui le stresse. Les pensées intrusives disparaissent et nous sommes simplement dans le moment présent. Et c’est sans compter sur la satisfaction ressentie au moment où le plat s’avère très bon. Même après une longue journée de travail, cet effort en cuisine porte ses fruits mentalement. D’autant que préparer un bon petit plat pour soi plutôt que se tourner vers des produits industriels est une preuve que l’on prend soin de soi.
Pour éviter les moments de panique à la lecture d’une recette de trois pages avec des techniques très pointues, (...)