Se faire vacciner contre le zona retarderait le diagnostic de démence, selon une étude

Si les modifications du cerveau liées à l'âge qui entraînent un déclin de la mémoire à court terme et un ralentissement de la capacité d’apprentissage sont normales avec le vieillissement, la démence est un trouble cognitif qui se caractérise par une détérioration bien plus importante des fonctions cognitives, rappelle le Manuel MSD. Cette affection peut toucher la mémoire, le langage, la personnalité, ou encore le comportement et constitue l’une des principales causes d’invalidité et de dépendance chez les personnes âgées selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). En effet, la démence touche principalement les personnes de 50 ans et peut être la conséquences de nombreuses maladies.

Si l'âge est le principal facteur de risque de démence, d’autres éléments peuvent entrer en jeu comme une mauvaise alimentation, un manque d’activité physique, le tabagisme, une consommation d’alcool excessive, un surpoids, ou encore une dépression, d'après l’OMS. Néanmoins, il existe des solutions qui pourraient protéger certaines personnes du risque de démence, ou au moins retarder le diagnostic et l’apparition des symptômes handicapants.

C’est ce qu’a tenté d’examiner une étude de l’université d’Oxford (Royaume-Uni) publiée le 25 juillet 2024 dans la revue Nature Medicine. Son but ? Déterminer si le vaccin recombinant Shingrix contre le zona est susceptible de protéger contre la démence, comme le vaccin vivant qui a été abandonné dans de nombreux pays. En effet, des travaux ont suggéré que (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite