«La fanfaronnade misogyne fait partie de l’histoire des Stones»
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- Mick JaggerChanteur, musicien, auteur-compositeur et acteur britannique
Les Stones étaient-ils machos ? À l'occasion du soixantième anniversaire du groupe de rock britannique, "Doc Stupéfiant", diffusé ce lundi soir sur France 5 à 21h, revient sur les moments marquants de la carrière des rockeurs en France. Du concert chaotique de la salle Vallier, à Marseille, en 1966, à l'enregistrement d'Exile on Main Street, leur album écrit sous influence dans une villa de la Côte d'Azur, en passant par le mariage mythique de Mick Jagger à Saint-Tropez, le groupe de rock britannique a vécu de folles années françaises.
Sexe, drogue et rock'n'roll
Et, c'est dans l'Hexagone qu'ils ont aussi plongé dans tous les excès, devenant l'incarnation du "sexe, drogue et rock'n'roll", avec en toile de fond, une misogynie assumée. Invitées dans Culture Médias pour parler de leur documentaire sur les Stones, les journalistes Raphaëlle Baillot et Elise le Bivic confirment que la "fanfaronnade misogyne" a bel et bien fait partie de leur histoire.
Un affichage viriliste
Raphaëlle Baillot souligne qu'il y a, dans leurs chansons, "des paroles qui sont excessivement sexistes" et donne un exemple particulièrement édifiant de "l'affichage viriliste" utilisé par les Stones. "En 1975, les Stones faisaient des concerts dans lesquels Mick Jagger chevauchait un pénis géant. Il fallait montrer qu'on était là, qu'on avait des gros pénis, qu'on les chevauchait ...